Les industriels le savent : ce qui fait la solidité d’une organisation ne se limite pas à ses machines ou à ses logiciels, mais aussi aux compétences qui circulent dans les ateliers. Et certaines de ces compétences, les plus précieuses souvent, ne sont écrites nulle part. Les savoirs dits tacites – transmis oralement, appris par l’expérience – sont essentiels pour garantir la fluidité des opérations et résoudre rapidement les incidents. Pourtant, ils restent difficiles à capter et disparaissent souvent avec le départ d’un technicien. Leur extraction est devenue un enjeu crucial.
Savoirs tacites en industrie : un défi de formalisation essentiel
Les savoirs tacites sont, par définition, invisibles dans les procédures. Ils se manifestent dans les gestes appris au fil du temps, les réflexes en cas d’urgence, les astuces pour contourner une difficulté technique ou encore dans la lecture fine d’un bruit ou d’une vibration inhabituelle. Ces connaissances techniques, accumulées au fil des années, sont rarement rédigées noir sur blanc.
Jusqu’ici, leur transmission reposait sur l’observation, le compagnonnage ou des entretiens parfois longs et imprécis. Des méthodes chronophages, aléatoires, et insuffisantes face au rythme des départs à la retraite ou aux réorganisations internes. C’est dans ce contexte que la capitalisation des savoirs devient indispensable pour éviter la disparition de ces ressources précieuses.
Perte de savoirs métier : un risque pour la continuité industrielle
Les entreprises industrielles considèrent la perte de compétences comme un frein majeur à leur compétitivité. Et pour cause : chaque départ non anticipé peut désorganiser une chaîne de production ou générer des erreurs répétées. Les fiches de poste n’intègrent pas toujours ces savoirs “informels” qui font pourtant la différence sur le terrain.
C’est là que l’extraction des savoirs tacites devient une arme redoutable pour préserver l’expertise interne propre à l’entreprise. Elle ne consiste pas simplement à interroger un opérateur, mais à structurer ce qu’il fait, ce qu’il sait et pourquoi il agit ainsi, de manière exploitable par d’autres. Cette démarche contribue à une gestion des connaissances en industrie plus structurée et pérenne.
IA industrielle : comment extraire et formaliser les savoirs métier
L’intelligence artificielle au service de l’industrie permet aujourd’hui d’identifier, d’organiser et de restituer ces savoirs enfouis, à partir des documents existants, de l’analyse des pratiques ou des échanges entre collaborateurs.
C’est précisément le rôle de la solution IA comme ARKYCE, conçue pour transformer ces savoirs invisibles en fiches de savoir opérationnelles, consultables, partageables et enrichissables dans le temps. L’outil ne se contente pas de classer de l’information : il en extrait le sens utile pour les équipes terrain, même lorsqu’il s’agit d’un savoir métier non formalisé.
Replacer l’humain au cœur de la transmission
L’extraction assistée par IA ne remplace pas le technicien. Elle valorise son expérience, en facilitant sa capitalisation. En cela, elle redonne une place centrale aux équipes de maintenance, aux référents métier et aux responsables d’atelier dans la construction d’une base de connaissances vivante, adaptée à la réalité du terrain.
Les fiches de savoir générées avec ARKYCE deviennent ainsi des points d’appui pour former, standardiser, améliorer et réagir plus vite. Et surtout, elles permettent de ne plus recommencer les erreurs déjà vécues. Grâce à cette solution SaaS pour l’industrie, les entreprises disposent d’un levier concret pour ancrer durablement leurs savoirs critiques.
Face aux enjeux de transmission, d’efficacité et de pérennité, il devient essentiel de ne plus laisser les savoirs tacites se perdre. ARKYCE offre une réponse concrète, adaptée aux réalités du terrain et aux exigences de l’industrie. Envie de voir comment cela peut s’appliquer à votre organisation ? Testez ARKYCE dès maintenant.