Dans l’industrie, certains gestes ne figurent dans aucun manuel. Un technicien qui règle une machine en tendant simplement l’oreille. Un autre qui détecte une panne grâce à une vibration inhabituelle. Ces savoirs tacites, transmis par l’expérience et rarement formalisés, constituent un capital précieux pour les entreprises industrielles. Mais que deviennent-ils quand la personne qui les détient s’en va ? Très souvent, ils disparaissent. L’intelligence artificielle (IA) change la donne en offrant des moyens concrets de les préserver et de faciliter la transmission des savoirs métiers.
Transmission des savoirs tacites : les limites d’une approche informelle
Pendant longtemps, la transmission des savoirs métiers reposait sur l’observation et le compagnonnage. Le nouveau suivait l’ancien, notait quelques conseils, et apprenait en pratiquant. Cela fonctionne… jusqu’au jour où le référent part en retraite, tombe malade ou quitte l’entreprise.
Le problème est simple : l’expérience s’évapore plus vite qu’elle n’est partagée. Résultat, une panne prend plus de temps à être résolue, des erreurs se répètent, et les jeunes recrues se sentent démunies. Dans un contexte où un ouvrier qualifié sur deux aura quitté l’industrie d’ici 2030, la perte de savoirs tacites devient un risque majeur pour la continuité industrielle et la gestion des connaissances en entreprise.
Savoirs tacites et IA : un outil concret pour capter l’expérience terrain
Contrairement à ce qu’on imagine, l’IA ne se limite pas à analyser des documents déjà rédigés. Elle peut aussi révéler ce qui n’était jamais écrit et structurer ces informations dans une base de connaissances exploitable.
- Des entretiens plus précis : guidés par IA, ils vont chercher les détails que les questionnaires classiques oublient.
- L’analyse des retours d’expérience : rapports d’intervention, mails, notes internes… l’IA y détecte des astuces implicites et des pratiques essentielles.
- Des fiches de savoir vivantes : créées automatiquement, enrichies au fil du temps, accessibles aux équipes terrain.
L’objectif n’est pas de remplacer le technicien, mais de rendre ses connaissances visibles et partageables. La digitalisation des savoir-faire industriels devient ainsi un levier de performance durable et un outil clé pour sécuriser la transmission des compétences.
Transformer les savoir-faire tacites en atout collectif
Imaginez un nouvel opérateur capable de résoudre une panne en quelques minutes grâce à une fiche de savoir issue de l’expérience de son prédécesseur. Ou une équipe qui évite un arrêt coûteux parce qu’une base de connaissances a conservé l’astuce décisive. Dans ces cas, la mémoire technique n’est plus individuelle, elle devient un atout collectif.
C’est précisément ce que propose une solution comme ARKYCE : capter, organiser et restituer les savoirs tacites. En les intégrant dans une base de connaissances vivante, l’entreprise empêche la disparition de son expertise et renforce sa compétitivité. Ce n’est plus une simple sauvegarde, mais un véritable outil de capitalisation des savoirs métiers.
Chaque savoir tacite perdu représente du temps, de l’argent et des erreurs répétées. L’intelligence artificielle rend enfin possible la capitalisation de ces connaissances invisibles et la mise en valeur du savoir-faire industriel. L’enjeu n’est plus de savoir si l’on doit agir, mais comment le faire rapidement.
Avec ARKYCE, les entreprises industrielles disposent ainsi d’un outil conçu pour préserver, enrichir et partager leurs savoirs tacites. Ce capital immatériel devient une ressource durable, au service de la compétitivité, de la continuité des opérations et de la transmission des savoirs métiers.
Vous souhaitez sécuriser vos savoirs tacites et créer une base de connaissances solide pour vos équipes ? Contactez-nous dès aujourd’hui pour découvrir comment ARKYCE peut s’intégrer dans vos processus industriels.